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Les lauréats de A à B | Audi talents
Lauréats

Les lauréats Audi Talents de A à B

Les artistes lauréats ont convaincu le jury Audi talents avec leur créativité, leur audace et leur regard inspiré sur le monde. Découvrez-les et explorez la richesse de leurs univers artistiques.

 

Marie-Sarah Adenis

Formée en biologie (ENS) et en design (ENSCI). Marie-Sarah Adenis nous plonge dans une vertigineuse quête du vivant, à la croisée de la biologie, de la philosophie et de la sociologie.

Son installation immersive réunit « La forêt chromosomique » - où le visiteur déambule au milieu de totems chromosomiques suspendues à l’échelle du corps humain - et « Le jardin des hélices », exploration d’une grande fresque en mouvement dans laquelle le public peut interagir grâce à la réalité virtuelle.

Wilfrid Almendra

Dans la lignée du pop art et de la culture punk, Wilfrid Almendra détourne les codes de nos esthétiques, les remixe, confronte ses images, ses matériaux dans un art de sculptures protéiformes.

Rencontres insolites nées d’expérimentations, de customisation et de techniques inédites, il conjugue les univers antithétiques : rock, surf, arts décoratifs et jardins pavillonnaires.

Il aborde de multiples sujets pour désorienter le spectateur dans son rapport à l’objet. Wilfrid Almendra le dit lui-même, il invite le spectateur « à s’arracher de certaines habitudes qui le règlent ». Pour se faire, il donne naissance à des créations hybrides et improbables, mêlant kitch et artifices.

En 2007, une exposition de son travail a lieu à la Fondation Ricard, en 2009 au FRAC des Pays de la Loire et en 2010 au musée d’Art contemporain de Bordeaux. Mais c’est en 2008 que son travail est reconnu par les jurés Audi talents, il remporte le prix dans la catégorie Art contemporain.

Né à Cholet, l’artiste est, à la fois, diplômé des Beaux-Arts de Lisbonne, de Rennes, et de l’Academy of Fine Arts de Manchester.

Wilfrid Almendra

Ivan Argote

The Messengers

Ivan Argote, 29 ans en 2013, artiste globe-trotter, né en Colombie, résidant en France, est un jeune homme sensible, qui parle d’avenir en regardant l’histoire dans les yeux et interroge la globalisation du monde à travers les signes, les civilisations, l’amitié. « Une belle personne », saluait Ora-ïto après son passage devant le jury Audi talents 2013.

D’abord étudiant en Graphisme à l’Université Nationale de Colombie, il a poursuivi son cursus en France aux Beaux-Arts dans les ateliers de Claude Closky et Guillaume Paris. C’est à cette époque qu’il présente son travail à Emmanuel Perrotin, qui d’emblée, l’accueille dans sa galerie.

« The Messengers », le projet qu'Audi talents lui a permis de réaliser consiste en un film tourné entre Andalousie et Colombie, histoires et géographies symétriques, vidéo, performances, musiques, sculptures, d’une conquête des Amériques à l’autre. Avec pour guides, deux jeunes Nord-Américains : un Homme, une Femme. Une histoire, des possibles, finalisés à l’été 2014 et projetés dans le cadre de la FIAC au Palais de Tokyo en octobre.

Ivan Argote
 

Pierre-Olivier Arnaud

L’Éclisse

Son projet, primé aux Audi talents en 2009, proposait un prolongement en photographies urbaines de « L’Éclisse » du cinéaste italien Michelangelo Antonioni.

Diplômé des Beaux-Arts de Saint-Étienne en 1996, passionné par la diffusion et le mode de consommation des images, Pierre-Olivier Arnaud (né en 1972) travaille à produire le doute. Ses œuvres prennent des formes hétéroclites en fonction du degré de dévoilement qu’il vise. Maniant aussi bien des affiches, que des sculptures de néons ou des magazines, il cherche à « réaliser des lieux et des images où le regard se dédouble, où se reflètent les conditions et circonstances mêmes de leur présence ». .

S’il part d’images commerciales, il les passe en négatif, les « désature », manipule leur histoire et leur matérialité jusqu’à flouter volontairement les frontières, entraînant une perte d’échelle, de contexte et de temps. Il ramène au même niveau l’objet et son image, la forme et sa représentation. Optant, le plus souvent, pour des formats modestes, Pierre-Olivier Arnaud n’encadre pas toujours ses photos. Il les imprime généralement en offset, les donnant à voir indifféremment en tirages, en posters, sur du papier collé au mur, voire directement collées au sol.

Arnaud Astruc et Benjamin Fournier

De retour en France, Arnaud Astruc et Benjamin Fournier-Bidoz engagés dans des agences de communication à Paris, vont à nouveau préférer le chemin de traverse. Leur ami dessinateur leur propose de composer la musique de spots qu’il réalise pour une marque de skis. Les deux camarades se lancent. Et s’élancent. « On a d’abord fait la musique qu’on connaissait, puis on s’est achetés les logiciels, on a essayé de comprendre comment ça marchait ». Et en 2011, ils créent avec Nicolas Duperron leur société « Chut, on vous écoute ». Le jury Audi talents 2012 les a bien entendus, en tous cas.

Séduits par leur capacité à « scénariser » leurs compositions, à proposer la note juste, l’émotion et le rythme qui laissent leur empreinte, touchés par l’énergie et le parcours aussi de ces deux autodidactes ultra doués, pour la musique de la vie, Audi talent 2012 leur ont remis les clés de l’identité musicale Audi France en 2012.

Arnaud Astruc et Benjamin Fournier

Charlie Aubry

Diplômé des beaux-arts de Toulouse, codeur autodidacte et musicien expérimental, Charlie Aubry s’interroge sur la place de l’intelligence artificielle et la monétisation de nos données.

Grâce à une I.A. autodidacte et des recherches poussées, son oeuvre P3.450 capte ¬— au-delà de l’âge et du sexe — les conversations, le style vestimentaire et les attitudes des visiteurs. Elle est une expérience immersive pour le public qui en devient acteur à son corps défendant.

Charlie Aubry

Théodorat Barat

Learning From New Jersey

Vivier de l’Art minimal, zone test d’urbanisme, État-banlieue destiné à désengorger New York, et à ce titre foyer de toutes les expérimentations architecturales, le New Jersey raconte une vision moderne du XXème siècle. Esquissant un décor de science-fiction, parfois à l’abandon, il forge son existence propre. La moindre anecdote devient événement historique. Une Histoire de bas-côté, de bord de route, de ruines.

C’est ce paysage que Théodora Barat, lauréate Audi talents 2016 en Art contemporain, propose de questionner avec son projet « Learning from New Jersey ».

À la fois film, entre documentaire et expérimental, et installation, composée de sculptures, vidéos, photos et objets collectés, le projet de la jeune femme est un écho à sa propre vision de la banlieue parisienne où elle a grandi. Théodora Barat, née en 1985, a étudié aux Beaux-Arts de Nantes avant d’intégrer en 2010 Le Fresnoy, Studio National des arts contemporains.

Théodorat Barat
 

Pauline Bastard

Alex

Diplômée des Beaux-Arts de Paris et de la Sorbonne, Pauline Bastard crée des univers où la fiction et la réalité sont étroitement mêlées, elle est élue lauréate Audi talents en 2014.

A travers des systèmes articulant objets, images fixes et animées, ses installations jouent avec l’imagination et les attentes des « regardeurs » qu’elle défie et utilise comme un champ d’exploration poétique et philosophique. « Alex », le projet qu’elle a réalisé grâce aux Audi talents, consistait à inventer une personne.

Alex a une présence physique, administrative et sociale. Entourée d’une équipe constituée d’une psychologue, d’un scénariste, d’une philosophe, d’une avocate et d’un sociologue. Pauline Bastard a tenté d’inventer ses attitudes, ses goûts, ses idées, lui trouver un toit, des affaires, des occupations et des amis. Au final, un questionnement autour de ce qui constitue une existence et ce qu’elle produit : situations, rencontres, souvenirs, objets, images et anecdotes. Le projet se tient entre la philosophie, la poésie, la performance, l’installation et la fiction.

Pauline Bastard

Eric Baudelaire

The Ugly One

C’est à la mise en scène du réel que s’intéresse principalement le lauréat Art contemporain 2012 des Audi talents.

Films, photographies, collages, estampes, installations, les médiums qu’utilise Eric Baudelaire (né en 1973) sont multiples, mais ses travaux posent souvent la question de savoir ce « que peuvent les images », ou comment on peut déceler les traces d’une fiction dans l’excès comme dans l’absence d’images et de récits.

Primé aux Audi talents 2012, son projet de film « The Ugly One », abordait quant à lui les possibilités biographiques et documentaires d’un tournage de fiction. Il reposait sur un processus expérimental de tournage à l’aveugle : le scénariste désigné, Masao Adachi, figure légendaire de la Nouvelle vague nippone et ancien militant de l’Armée rouge japonaise, y dévoilant au jour le jour, et à distance, son histoire au réalisateur.

Le résultat de son travail a, depuis lors, été montré à Madrid ou Londres ; Bruxelles et Beyrouth lui ont consacré des expositions individuelles. Son exposition «The Secession Sessions » était programmée en 2014 au Bétonsalon à Paris et au Bergen Kunsthall en Norvège.

Eric Baudelaire

Neil Beloufa

Agé de 27 ans au moment de sa victoire aux Audi talents, Neil Beloufa était déjà, en 2011, un jeune artiste au parcours très prometteur.

Passé par les Beaux-Arts de Paris, les Arts décoratifs au Fresnoy, la Cooper Union de New York et le California Institute of the Arts, le jeune homme était représenté dans plusieurs pays et avait remporté plusieurs prix, notamment pour ses installations vidéos. Les années qui se sont écoulées depuis sa consécration par les Audi talents ont confirmé son succès.

Entre prix et prestigieuses expositions, il apparaît comme l’un des jeunes artistes les plus attendus de la scène contemporaine. Dans sa pratique, Neil Beloufa s’intéresse aux dichotomies (réalité/fiction, cause/effet, présence/absence…). Il développe sa réflexion sur ce thème au travers de média variés : sculpture, vidéo, installation, photographie. Combiner les dichotomies lui permet de déconstruire nos systèmes de croyances et nos idées préconçues, en présentant la fiction comme du réel, et vice-versa.

Son projet proposé (et récompensé) aux Audi talents s’articulait autour d’une image universelle. Il s’agissait d’un film choral tourné en Californie pour interroger l’icône américaine du bandana rouge, et par là, les différentes formes de représentation des mythes américains. Neil Beloufa est représenté par les galeries Balice Hertling à Paris, Galleria Zero à Milan et François Ghebaly Gallery à Los Angeles.

Neil Beloufa

Romain Benitez

Infinite, A Space Odyssey

Déjà finaliste Audi talents en 2013, Romain Benitez est créateur musical depuis 2008, multipliant les collaborations artistiques créatives avec des marques tout en poursuivant l’écriture de créations personnelles.

En lien direct avec son cursus universitaire (master Musique et études des matières sonores sous la direction du chercheur et compositeur Martin Laliberté), son rapport à la création musicale et sonore se nourrit d’influences éclectiques. Création musicale, arrangement, design sonore et mixage. Ce multi-instrumentiste compte déjà plus de 90 créations à son actif.

Infinite, A Space Odyssey, le projet personnel qu’il a présenté à Audi talents en 2016 est né « de la volonté d’adapter le format symphonique aux standards musicaux contemporains ». Pièce électro-symphonique donc, le projet consiste en un concert mis en images via la projection live de formes génératives déployées en temps réel sur la musique.

Produite avec l’accompagnement d'Audi talents, la pièce a été donnée pour la première fois devant une salle comble, en décembre 2017 à La Philharmonie de Paris, lors du Week-End des Musiques à l’image. Aux manettes, aux côtés du chef d’orchestre Romain Benitez, Stéphane Mondoloni, réalisateur, pour la partie images, et le studio de design interactif Bonjour Lab pour le développement de la solution d’images génératives.

Un spectacle intégral, immersif, captivant, une odysée magistrale en musique et images aux confins de l’Univers.

Romain Benitez

Jérôme Blanquet

Altératio

Alexandro se porte volontaire pour une expérience sur l’étude des rêves. Il ne se doute pas qu’il va subir l’intrusion d’Elsa, une Intelligence Artificielle qui va numériser et dématérialiser son inconscient pour s’en nourrir.

Le synopsis d’ « Altération », qui a remporté l’Audi talents Court-métrage 2016, s’inscrit dans la continuité du travail de Jérôme Blanquet sur les représentations de notre inconscient.

Format 360° immersif (VR) et relief (S3D), diffusion Web/Smartphone/Tablette/Masque de réalité virtuelle : le court-métrage de Jérôme Blanquet propose de faire un cinéma différent, à mi chemin entre l’expérimental et la fiction. Un projet particulièrement ambitieux, qui a fait l’unanimité du jury.

Jérôme Blanquet

Florent et Romain Bodart

Musique à l’image 2015

L’un est illustrateur, mais a une formation de technicien son, l’autre met en musique des performances de danseurs et a déjà composé pour un court-métrage. Ensemble, ils ont créé un duo (Idioma) en 2008, signé deux maxis, réalisé leurs clips et commencent à se produire en live.

Pour autant, la musique à l’image et le sound design sonnent pour les deux frères comme une vraie nouvelle aventure. Avec, en référence, quelques grands noms comme Erik Satie, Philip Glass, Modeselektor, Daft Punk ou Johnny Greenwood.

« Notre style et notre sensibilité, analysent-ils, mêlent notre goût pour la technologie à notre amour de l’artisanat, du fait main. Bien que notre musique puisse être qualifiée d’électronique, nous affectionnons particulièrement la fabrication artisanale du son. »

Sonorités organiques autant que synthétiques, emprunts subtils aux bande sons de films cultes, compositions au cordeau et éclectisme, leurs deux interprétations des films Audi qui leur étaient proposés ont fait l’unanimité du jury 2015.

Romain et Florent Bodart

Buffalo Corp

Haïku

À l’origine de ce collectif, des réalisateurs et des techniciens épris de liberté. Morgan S. Dalibert, Mathieu Lalande, Thibault Montbellet et Dominique Rocher, quatre membres de Buffalo Corp., réalisent en 2009 « Haïku ».

En 2010, leur film est primé par les jurés Audi talents dans la catégorie Court-métrage expérimental. Leur projet : une série de poèmes cinématographiques inspirés des haïkus japonais.

Pour se faire, ils réalisent pas moins de 10 films en une semaine. Proposer une composition collective à chaque fois renouvelée par l’arrivée de nouveaux membres, conjuguer les talents pour donner des images puissantes, pures et captivantes : les Buffalo Corp. organisent des sessions artistiques et font fructifier leurs idées par la force de l’énergie collective.

Buffalo Corp

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