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Le jury Audi talents 2019

Constance Rubini, directrice du musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux, Jérôme Delormas, directeur de l’Institut supérieur des arts de Toulouse, Nathalie Vallois, galeriste à Paris, et Félicie d’Estienne d’Orves, artiste plasticienne, composaient le jury Audi talents 2019. Le 4 juin, ils ont rencontré au Palais de Tokyo, à Paris, les finalistes de cette édition à l’occasion d’une journée de soutenance. Puis ont distingué parmi eux en fin de journée les lauréats 2019.

Constance Rubini

Constance Rubini

Elle a organisé les expositions de Jean Royère, Gaetano Pesce, Inga Sempé au musée des Arts décoratifs de Paris, et plus récemment Andrea Branzi ou Martin Szekely, au Madd-Bordeaux. Passée par le Louvre, le commissariat de la Biennale internationale du design de Saint-Etienne, la directrice du musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux, a un parcours de passionnée de design et d’art. Ce qu’elle y cherche fondamentalement ? « Des choses à différents niveaux, confie-t-elle : de l’émotion, mais aussi, une lecture sensible du monde actuel, une réflexion sur ses enjeux, que s’ouvrent des fenêtres nouvelles pour appréhender le monde de façon plus riche. » <br><br> Familière du rôle de juré et même familière du jury Audi talents, elle dit aimer avoir l’occasion de « découvrir des projets d’artistes émergeants, de les accompagner, en les défendant au moment du prix, et de pouvoir parfois les soutenir de manière plus pérenne sur des projets qui intéressent le musée. »

Pour elle, la différence se fait par "Les enjeux qui sont sous-jacents à leur projet. Mais aussi, l'attention portée au travail formel, qu'on a tendance à moins considérer actuellement."

Nathalie Vallois

Nathalie Vallois

Après ses études de droit et d’histoire de l’art, Nathalie Vallois a su d’évidence la place que tiendrait l’art dans sa vie. Elle avait 27 ans quand elle a ouvert, avec son mari, l’une des premières galerie d’art contemporain de Saint-Germain-des-Près. Spécialiste, depuis l’origine, des années 1960 et des Nouveaux Réalistes, la galerie Vallois a gagné une réputation internationale en alternant les premières expositions de talents émergents et celles d’artistes iconiques. <br><br> Pierre Seinturier, Niki de Saint Phalle, Jacques Villeglé (avec lequel elle fête sa vingtième année de collaboration), Winshluss ou Jeff Mills ne sont que quelques-uns des noms qui ont rayonné rue de Seine depuis 1990. « Je pourrais être blasée, remarque Nathalie Vallois, mais je garde exactement le même enthousiasme. C’est intact ! » Passionnée par l’aventure qu’est l’accompagnement des artistes, elle trouve dans le rôle de juré un intérêt sans doute voisin de ce qui l’anime dans son métier : « Je recherche toujours, confie-t-elle, un contact avec la création très contemporaine.

Quant à identifier ce qui peut faire pencher la balance, difficile à déterminer. « Pourquoi pense-t-on qu’un travail, une réflexion sont importants dans leur temps et cohérents avec nos propres préoccupations ? C’est très subjectif ! C’est une rencontre intellectuelle. Fondamentalement, je reste sans doute sensible à la narration, à l’humour. Quel que soit le médium, l’installation, la peinture, la sculpture, le théâtre, la musique, j’aime trouver des singularités, des univers caractérisés. »

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