Le Week-end des Musiques à l’image 2017
Les 9 et 10 décembre 2017, Audi talents et La Philharmonie de Paris ont accueilli plus de 5 600 personnes pour le 6ème Week-end des Musiques à l’image. Au programme, deux concerts en images du London Symphony Orchestra, l’un dédié aux compositions de Gabriel Yared, l’autre, aux musiques de films de Steven Spielberg ; une performance électro-symphonique de Romain Benitez, lauréat Audi talents 2016, et de Stéphane Mondoloni ; mais aussi des rencontres avec les réalisateurs, les musiciens du London Symphony Orchestra et les compositeurs.
On y retrouvait les B.O. de Jurassic Park, des Dents de la mer, d’Indiana Jones, d’E.T., des Aventures de Tintin, ou du Bon gros géant. Mais pas seulement.<br/><br/>Dirigé par Frank Strobel, le London Symphony Orchestra – orchestre symphonique attitré de John Williams -, a également joué les musiques de Thomas Newman (Le Pont des espions), de Jerry Goldsmith (Poltergeist), de Michael Giacchino (Super 8), d’Alan Silvestri (Retour vers le futur) et de Don Davis (Jurassic Park III). L’ensemble, en images (images et extraits de films).
Autodidacte, c’est dès l’âge de 7 ans que Gabriel Yared s’initie à la musique, à Beyrouth, où il est né en 1949. Ce, bien avant, d’entrer, en 1969, à l’Ecole normale de musique de Paris, où il suit les cours d’Henri Dutilleux. Orchestrateur producteur dans un premier temps, il collabore avec Sylvie Vartan, Gilbert Becaud, Johnny Hallyday, Michel Jonasz, Charles Aznavour, Françoise Hardy… La musique de films vient plus tard : en 1979, avec sa première B.O. pour Sauve qui peut la vie, de Jean-Luc Godard. En parallèle, il compose pour les ballets de Carolyn Carlson, Roland Petit ou Wayne McGregor. « Rien ne me préparait à devenir compositeur de musiques de films », sourit-il aujourd’hui. Et pourtant… : le musicien, qui s’est donné l’exploration de toutes les musiques comme ligne de vie, affiche aujourd’hui près de 40 ans de carrière dans le cinéma. Le concert qu’il a imaginé pour le Week-end des Musiques à l’image, et qu’il a interprété au piano, a donné une idée de ce supplément d’âme qu’il offre toujours avec la même passion aux histoires qu’on lui confie.