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Le Week-end des Musiques à l’image 2018

Du 30 novembre au 2 décembre 2018, Audi talents et la Philharmonie de Paris invitaient deux immenses talents de la composition, deux générations, vouées à la mélodie et à l’orchestration : une légende, Michel Legrand, un génie, Chassol. Rencontres en intimité avec les compositeurs, projections, visites-ateliers et concerts inédits en images ont ponctué ce 7ème Week-end des Musiques à l’image particulièrement fort en émotions.

Chassol

« Virtuose », « surdoué », « génial »… Les qualificatifs associés au nom de Chassol côtoient souvent la dithyrambe. Formé au Conservatoire de Paris (où il était entré à 4 ans), diplômé du Berklee College of Music de Boston, chef d’orchestre à 18 ans, le pianiste, compositeur, arrangeur et directeur musical est l’auteur d’une œuvre inclassable. Travaillant pour le cinéma, la télévision, la publicité, il collabore également aux projets d’autres musiciens (Phoenix, Sébastien Tellier, Solange, plus récemment Frank Ocean…) ou d’artistes contemporains tels Sophie Calle, Laurie Anderson ou Xavier Veilhan. Toujours en quête « d’harmoniser le réel », c’est à dire la vie, le monde et tout ce qu’il rencontre, il a inventé en 2005 un processus de composition nommé « Ultrascore » qui consiste à produire des objets filmiques et musicaux à partir de motifs rythmiques et visuels tirés de films et harmonisés. <br><br>Photos : Matthew Oliver

Michel Legrand

Michel Legrand

Il ambitionnait, depuis son enfance, de « vivre complètement dans la musique ». 86 ans après sa naissance, on peut penser qu’il a réussi. Compositeur, chef d’orchestre, pianiste, chanteur, auteur, metteur en scène, Michel Legrand est happé par la chanson après 9 ans d’études au Conservatoire. C’est en 1955 qu’il écrit sa première musique de film avant de plonger dans une Nouvelle Vague qui le propulsera définitivement dans la cour des grands. Palme d’Or au Festival de Cannes 1964, Les Parapluies de Cherbourg triomphent dans le monde entier. Extrêmement sollicité, l’inventeur, avec Jacques Demy, de la comédie musicale à la française, explore, à partir de là, l’art de composer pour le cinéma, un art qui a l’avantage à ses yeux de « synthétiser différentes cultures musicales et permet de s’exprimer dans tous les styles possibles, d’avoir toutes les nationalités et d’être de toutes les époques ». <br><br>Photos : Matthew Oliver

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