Acquire
Découvrez l’exposition collective 06 75 72 33 32, Live a message | Audi France
Exposition
Audi France L’histoire d'Audi talents Évènements
Découvrez l’exposition collective 06 75 72 33 32, Live a message

06 75 72 33 32, Live a message

Ils sont plasticiens, designers, compositeurs, réalisateurs, tous lauréats Audi talents, ils proposaient à la Galerie Audi talents du 12 avril au 28 mai 2017 un parcours onirique et immersif dans leurs « souvenirs de la vie sur terre au XXIème siècle ».
Point d’orgue d’une année de célébration des dix ans du programme de soutien à la création Audi talents, l’exposition a été conçue par les artistes à partir d’une proposition du comité artistique du programme : Vincent Carry, Gaël Charbau, René-Jacques Mayer et Carole Scotta.

A l’issue d’ateliers où toutes les idées ont été mises en commun, Wilfrid Almendra, Neïl Beloufa, Jérôme Dumetz, Franck Fontana, Constance Guisset, Arnaud Astruc & Benjamin Fournier-Bidoz, Grégory Hervelin, Thomas Karagiannis et Arnaud Lapierre ont proposé des hypothèses communes ou individuelles interrogeant les thèmes de la mémoire et de ses traces, de l’esprit du temps et de ses dérèglements.
Référence à l’une des installations visible au sous-sol, le titre de l’exposition, 06 75 72 33 32, Live a message, signe la volonté des curateurs et artistes d’inclure le public dans l’espace artistique, de faire de cette exposition collective et interdisciplinaire une expérience interactive pour les visiteurs aussi. Chacun pouvant sur ce numéro de téléphone laisser un message, une « trace sonore », diffusée ensuite dans une installation au sous-sol de la galerie, faisant ainsi entrer dans l’intimité de l’espace le hasard des voix du monde.

Scénographie : Constance Guisset Studio

Sans titre, Wilfrid Almendra

L’installation Sans Titre (2017) est composée d’éléments sculpturaux volontairement laissés en état de fluidité et de fragilité. Les matériaux, récupérés, troqués et transformés, témoignent de modalités alternatives de dons et d’échanges. Leurs formes évoquent des flux portés par l’eau et l’électricité, supposent de la chaleur, de la circulation, suggèrent une sensation de confort. Il y est question de désir et de transparence, d’un rapport sensible à l’espace. Une partie de l’œuvre fait par ailleurs écho à des réflexions que l’artiste mène sur la possibilité de créer des émetteurs qui diffuseraient de façon aléatoire des poésies sonores sur la bande FM. Sorte d’archive évolutive d’un projet utopique, l’installation de Wilfrid Almendra semble échapper à toute classification et nous invite à imaginer son possible fonctionnement.

Techniques : Bois, plâtre, cuivre, acier, verre, câbles.

Sans titre de Wilfrid Almendra
Data for Desire de Neil Beloufa

Data for Desire, Neil Beloufa

Data for Desire met en scène une équipe de scientifiques français qui tente de prédire à l’aide d’outils mathématiques et statistiques les comportements d’un groupe d’adolescents participant à une fête au Canada. Mais peu à peu, des regards en coin, des rapprochements semblent révéler des dérèglements dans le comportement des chercheurs eux-mêmes, laissant entrevoir l’idée qu’ils sont à leur tour observés, objets de probabilités, peut-être celles que le spectateur projette lui-même dans le film qu’il découvre… Dans un univers sur-contrôlé, soumis aux lois des prédictions et du data-mining, quelle place est-il laissé au dérèglement et à l’imprévisible ? La vidéo est prolongée par une installation de fer à béton qui complète, dans l’espace, des éléments suggérés dans le film.

Techniques : Acier, fer à béton, résine epoxy, moustiquaire, projecteur

Mémoire de l’eau, Jérôme Dumetz

La mémoire de l’eau est une installation issue des réflexions menées pendant les workshops préparatoires à l’exposition. Jérôme Dumetz a choisi de mettre en scène son propre bureau de travail pour le soumettre aux aléas du ruissellement de l’eau qui altère et efface peu à peu les objets et le travail de l’artiste. Le dispositif fonctionne comme une métaphore des traces que peut laisser un créateur dans l’histoire, vues au travers d’un présent où le vrai, bardé d’images de lui-même, est probablement « un moment du faux ».

06 75 72 33 32 de Alexandre Echasseriau, Franck Fontana,
Arnaud Astruc et Benjamin Fournier-Bidoz

Une alcôve pour écouter et entendre le monde. Des témoignages, des sons laissés sur un répondeur éphémère livrent des sentiments (ou perceptions) sur notre époque. Diffusés grâce à une série de connecteurs, les messages, les bruits se diffusent puis disparaissent. A chaque branchement un contact fortuit et intime, un point de vue sur un paysage sonore fugace et en mouvement, se déclenche.

Conception et design : Alexandre Echasseriau et Franck Fontana
Design sonore : Arnaud Astruc et Benjamin Fournier-Bidoz

Alexandre Echasseriau, Franck Fontana, Arnaud Astruc et Benjamin Fournier-Bidoz
Monolithe de Constance Guisset

Monolithe, Constance Guisset

La collection Monolithe présente une série de rocs aux lignes douces. Tour à tour tabourets, table et lampe, ces objets sont une réponse contemporaine au monolithe de « 2001, l’Odyssée de l’espace », de Stanley Kubrick. Dans le film, traits rectilignes et angles droits, il représente une pureté qui n’est pas humaine. Ici, ce mobilier sculptural répond aux besoins de notre époque en faisant appel à une autre forme de perfection, celle du rond. Souplesse et douceur naissent des courbes des objets, révélant la chaleur de la pierre de lave. Une nouvelle ère s’ouvre, celle de l’accueil et de la délicatesse.

Extraction, Gregory Hervelin et Franck Fontana

Extraction est une installation vidéo qui permet de sortir de son corps. Une illusion sensorielle qui décale le regard que l’on porte sur nous-même et sur les objets qui nous entourent. Notre regard, ainsi déporté hors de notre corps, nous force à devenir notre propre spectateur, agissant dans notre propre perception du présent.

Conception : Grégory Hervelin
Design : Franck Fontana

Extraction de Gregory Hervelin et Franck Fontana
Capillarity de Arnaud Lapierre

Capillarity, Arnaud Lapierre

L’installation propose la contemplation expérimentale d’un changement d’état progressif, d’une altération lentement perceptible et diffuse : l’aléatoire mutation d’une pierre de Saint-Maximin par l’infusion rythmée d’une goutte d’eau colorée. Le spectateur est invité à observer les effets de la capillarité : trace d’un lent processus qui ne se dévoile que dans un rapport au temps.

Mémoire et mémoire de Thomas Karagiannis

Mémoire et mémoire, Thomas Karagiannis

Lauréat Musique à l’image 2014

Après des premiers cours de batterie à 12 ans, Thomas Karagiannis apprend seul la guitare et le piano à 15 ans avant de se lancer, seul encore, dans l’apprentissage de la composition. Traités d’harmonie et heures passées au clavier. Thomas Karagiannis a peu à peu créé son univers. Sorti de l’université de Lyon un Master 2 de Musiques appliquées aux arts visuels en poche, il a composé pour des court-métrages, joué des ciné-concerts et édité une partition. Son inspiration, pop-rock ou symphonique, le conduit à composer une musique sensible et chaleureuse.

Inspiration musicale sur le thème de « souvenirs de la vie sur terre ».

Découvrez d’autres expositions

Découvrez l’univers Audi talents