S’intéressant à la façon dont les architectures et les cultures évoluent irrémédiablement vers la dissolution, Cyprien Gaillard présente un projet inédit, une réflexion sur le temps, ses traces, ses effets, et les relations que l’humain noue avec lui.

Inspiré par l’époque, alors que Paris restaure frénétiquement ses monuments les plus prestigieux et en efface les marques d’usure en préparation des Jeux Olympiques, Cyprien Gaillard révèle comment la ville constitue un terrain privilégié d’expression de l’entropie (de la dégradation, du désordre et de l’imprévisible), et comment, en retour, l’humain tend à lutter contre cet état.

C’est dans les marges, les recoins, et les espaces de dissidence que l’artiste sonde nos désirs d’ordre, de permanence et de constance et trouve les récits de nouveaux équilibres possibles.

Commissaire : Rebecca Lamarche-Vadel
Assistant curatorial : Clément Raveu
Photo : Max Paul