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Le week-end des Musiques à l’image 2018 | Audi France
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Le week-end des Musiques à l’image 2018

Le Week-end des Musiques à l’image 2018

Du 30 novembre au 2 décembre 2018, Audi talents et la Philharmonie de Paris invitaient deux immenses talents de la composition, deux générations, vouées à la mélodie et à l’orchestration : une légende, Michel Legrand, un génie, Chassol. Rencontres en intimité avec les compositeurs, projections, visites-ateliers et concerts inédits en images ont ponctué ce 7ème Week-end des Musiques à l’image particulièrement fort en émotions.

Ultrascores de Chassol

Un extrait du mythique Phantom of the Paradise, de Brian de Balma, une bande d’adolescentes chantant du Beyonce la nuit dans Venise, un cours de solfège d’enfants russes, un chef d’orchestre « habité » dirigeant les répétitions de Ravel et de Stravinsky, une voisine surprise par la fenêtre à jouer du violon dans sa chambre de sous les toits, un voyage sur les routes de Martinique. Tout peut donner à Chassol matière à « harmoniser le réel », comme il aime à qualifier la façon dont il pratique son art. L’inventeur d’un processus de création musicale qui consiste à composer musiques et images dans un même élan, à fabriquer la musique d’un film grâce aux sons du film lui-même ou à ceux captés « dans le réel », a concocté pour le Week-end des Musiques à l’image un concert inédit. Sur scène, aux côtés du très impressionnant batteur Mathieu Edward, Chassol a offert à la salle comble une expérience artistique euphorisante. Explorant les infinis rapports de synchronicité qui adviennent lorsqu’il joue ses Ultrascores ainsi qu’il les a baptisés.

Distribution : Chassol, claviers, création vidéo Mathieu Edward, batterie

Rencontre avec Chassol

Enfant prodige du piano, le musicien a d’abord excellé dans un parcours classique avant de s’en échapper. Touche à tout, inclassable, il s’est créé une place à part sur la scène musicale internationale après 16 ans de Conservatoire. Compositeur, pianiste, arrangeur, chef d’orchestre, c’est au croisement de la musique contemporaine et concrète, de la pop et de l’électro qu’il navigue aux instruments. Il se passionne en même temps pour les images et leurs sons, ouvrant de nouveaux horizons via sa technique personnelle d’harmonisation du réel. En prélude ou en prolongement des deux concerts inédits qu’il a donné dans le week-end, le musicien-alchimiste a évoqué la création de ses « Ultrascores ». Il a raconté notamment comment il a mis en musique les images de Marina de Van ou Jordan Feldman, et de quelle manière les B.O. d’Ennio Morricone, Michel Magne ou Jerry Goldsmith ont influencé son travail.

Rencontre avec Chassol
Chassol

« Virtuose », « surdoué », « génial »… Les qualificatifs associés au nom de Chassol côtoient souvent la dithyrambe. Formé au Conservatoire de Paris (où il était entré à 4 ans), diplômé du Berklee College of Music de Boston, chef d’orchestre à 18 ans, le pianiste, compositeur, arrangeur et directeur musical est l’auteur d’une œuvre inclassable. Travaillant pour le cinéma, la télévision, la publicité, il collabore également aux projets d’autres musiciens (Phoenix, Sébastien Tellier, Solange, plus récemment Frank Ocean…) ou d’artistes contemporains tels Sophie Calle, Laurie Anderson ou Xavier Veilhan. Toujours en quête « d’harmoniser le réel », c’est à dire la vie, le monde et tout ce qu’il rencontre, il a inventé en 2005 un processus de composition nommé « Ultrascore » qui consiste à produire des objets filmiques et musicaux à partir de motifs rythmiques et visuels tirés de films et harmonisés.

Photos : Matthew Oliver

Concert en images de Michel Legrand

Erigées au rang de classiques, connues dans le monde entier, les partitions pour le cinéma de Michel Legrand accompagnent les mélomanes depuis les années 1950. Pour la première fois à la Philharmonie de Paris et accompagné par l’orchestre Les Siècles Pop, l’un des plus cinéphiles des musiciens français a offert au 7e Week-end des Musiques à l’image un concentré inédit de la bande originale de sa carrière. Au programme, une quinzaine de ses musiques de films les plus emblématiques. Tandis que Michel Legrand, au piano, ou assurant la direction du concert, étaient projetés à l’écran les extraits de sa foisonnante filmographie. Ils illustraient la conception du compositeur de la musique de film pensée comme un second dialogue. Un moment d’une rare émotion pour le public de la Grande Salle Pierre Boulez, qui, par trois fois s’est levé pour rendre hommage en applaudissements au grand maître.

Concert en images de Michel Legrand

Rencontre avec Michel Legrand autour d’un piano

Occasion privilégiée, cette rencontre avec Michel Legrand autour de son instrument de prédilection a donné à voir la multiplicité des facettes du mythique compositeur des Parapluies de Cherbourg. Arrangeur, pianiste, chef d’orchestre, chanteur maniant la musique de concert aussi bien que celle de scène, de ballet, de cinéma, de jazz ou de variété, l’octogénaire au sourire d’enfant est aussi intarissable sur son expérience. Extraits de films à l’appui, il a raconté comment, à travers l’univers d’autres créateurs que sont les cinéastes, il est parvenu à composer les bandes très originales qui enchantent toujours nos mémoires. « Face à une séquence à mettre en musique, dit-il, il existe mille solutions possibles. Mais très peu sont justes. Pour y arriver, il faut à la fois écouter le cinéaste et lui désobéir, prendre note de la commande mais suivre impérativement son propre instinct. La recommandation peut sembler paradoxale mais je n’ai jamais procédé autrement… »

Michel Legrand

Michel Legrand

Il ambitionnait, depuis son enfance, de « vivre complètement dans la musique ». 86 ans après sa naissance, on peut penser qu’il a réussi. Compositeur, chef d’orchestre, pianiste, chanteur, auteur, metteur en scène, Michel Legrand est happé par la chanson après 9 ans d’études au Conservatoire. C’est en 1955 qu’il écrit sa première musique de film avant de plonger dans une Nouvelle Vague qui le propulsera définitivement dans la cour des grands. Palme d’Or au Festival de Cannes 1964, Les Parapluies de Cherbourg triomphent dans le monde entier. Extrêmement sollicité, l’inventeur, avec Jacques Demy, de la comédie musicale à la française, explore, à partir de là, l’art de composer pour le cinéma, un art qui a l’avantage à ses yeux de « synthétiser différentes cultures musicales et permet de s’exprimer dans tous les styles possibles, d’avoir toutes les nationalités et d’être de toutes les époques ».

Photos : Matthew Oliver

Rencontre « Évoquer Michel Legrand »

Erigées au rang de classiques, connues dans le monde entier, les partitions pour le cinéma de Michel Legrand accompagnent les mélomanes depuis les années 1950. Pour la première fois à la Philharmonie de Paris et accompagné par l’orchestre Les Siècles Pop, l’un des plus cinéphiles des musiciens français a offert au 7e Week-end des Musiques à l’image un concentré inédit de la bande originale de sa carrière. Au programme, une quinzaine de ses musiques de films les plus emblématiques. Tandis que Michel Legrand, au piano, ou assurant la direction du concert, étaient projetés à l’écran les extraits de sa foisonnante filmographie. Ils illustraient la conception du compositeur de la musique de film pensée comme un second dialogue. Un moment d’une rare émotion pour le public de la Grande Salle Pierre Boulez, qui, par trois fois s’est levé pour rendre hommage en applaudissements au grand maître.

Concert en images de Michel Legrand

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