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Le jury Audi talents 2017

Chaque année ce sont des jurés indépendant, professionnels du monde de l'art qui viennent pour sélectionner les lauréats Audi talents. En 2017 c'est Émilie Pitoiset, Gilles Alvarez, Romain Tardy, Ionna Vautrin et Chiara Parisi qui sont venu apprécier les créations des participants et sélectionner les lauréats de l'Appel à projets.

Emilie Pitoiset

Emilie Pitoiset

La lauréate Audi talents awards Art Contemporain 2010 convoque des personnages et des récits surréalistes qu’elle infuse indifféremment dans ses expositions, installations, sculptures, vidéos et performances. Elle envisage les pratiques dans un décloisonnement propice à des déformations susceptibles de briser le « goût institutionnel ». <br><br> Le rôle de juré dans la nouvelle formule du programme Audi talents 2017 semble ainsi taillé pour elle. « Lorsque je fais des jurys, j’adore m’investir dans les projets et développer un état analytique pour comprendre chacune des strates. C’est un travail intellectuel qui me stimule. », confie l’artiste désormais exposée et collectionnée dans plusieurs musées et galeries (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, galeries Klemm’s à Berlin ou Kate Werble à New York, Schirn Museum à Francfort, Casino à Luxembourg).

Romain Tardy

Romain Tardy

Se définissant comme un artiste visuel plutôt que numérique, Romain Tardy travaille autour de questions liées à notre façon d’être dans un monde contemporain partiellement dématérialisé. Débuté par des pratiques non technologiques (installations, dessins, beaux-arts), son parcours s’est nourri des expériences du VJing et des cultures électro avant de se porter dans le champ des installations lumineuses et sonores. <br><br> Qu’il se pose sur une architecture brutaliste en Pologne ou sur les cactus d’un jardin botanique au Mexique, son travail, toujours in situ, questionne le rapport de l’Homme à la machine et ce qu’il induit dans notre rapport au paysage, à la distance, à l’intimité. « Je ne vois pas la technologie comme un outil, précise-t-il, mais comme une façon de parler du monde dans lequel on est. »

« Je crois, dit-il, que les artistes ont une responsabilité dans le fait de soulever les questions que révèle le temps présent et d’anticiper celles de l’avenir. »

Chiara Parisi

Chiara Parisi

Historienne des arts, elle a ouvert à la Villa Médicis un cycle d’expositions d’un an et demi dédié à la création contemporaine, inauguré il y'a trois mois avec Annette Messager et poursuivi avec « One day I broke a mirror », de Yoko Ono et Claire Tabouret. Romaine, vivant en France depuis de nombreuses années, Chiara Parisi a partagé en divers endroits sa passion pour l’art contemporain. <br><br> Ancienne directrice de la Monnaie de Paris, elle avait avant cela dirigé l'important Centre d'Art de l'Ile de Vassivière, dans le Limousin. C’est là, se rappelle-t-elle, qu’elle avait pour la première fois entendu parler du programme Audi talents awards, en programmant l’exposition du jeune Cyprien Gaillard tout premier lauréat du concours en art contemporain.

De la transdisciplinarité désormais à l’œuvre dans le programme, elle dit ne pouvoir que se réjouir. « C’est toujours mieux, dans l’absolu, d’éviter les catégories, sourit-elle. Chaque production artistique est de toute façon individuelle et originale. La différence ne se fait qu’au moment de la formalisation. » Dans son rôle de juré, lui plaît particulièrement l’idée de renouer avec le côté recherche.

« Chaque projet artistique doit selon moi pousser en avant, par sa composition politique, sociale ou technologique. Le rôle de l’art est d’émanciper. »

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